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l’âme du Maroc

Articles

Les morisques. Tribulations d’un peuple en exil

Le destin de Fès ayant été intimement lié à celui d’al-Andalus, la cité de Moulay Idris a de tout temps accueilli, par vagues successives, des éléments andalous dont le rôle fut dès sa fondation, si fondamental pour son développement. Elle n’a donc pas attendu la promulgation du décret d’expulsion définitive en 1609 pour ouvrir ses portes aux Morisques.

Les madrasas et leur rôle à l’époque mérinide

La madrasa, couramment transcrite médersa, est un établissement public ou privé destiné à l’enseignement, à la prise en charge et à l’hébergement d’étudiants non résidents au lieu où se trouve l’édifice. Le terme dérive du radical arabe d.r.s dont la deuxième forme, darrasa, signifie « enseigner ».

Fès au féminin

Beaucoup a été écrit sur Fès, sa création, son histoire, son statut de capitale, ses hommes, ses us et coutumes… mais peu de place a été consacrée à ses femmes.

Les oulémas et le pouvoir à Fès

La ville de Fès, héritière d’une tradition séculaire de culture, de richesse et de fierté, ne s’est jamais soumise sans manifester sa résistance, qui varie entre la révolte armée ouverte et l’opposition passive indirecte.

Fès, militante de l’indépendance

Le XXe siècle commençait de manière bien tragique pour le Royaume et pour sa capitale, Fès, qui se recroquevillait au pied de ses collines couvertes d’oliviers. Les nouvelles qui parvenaient des provinces étaient préoccupantes : Casablanca, ce petit port de la côte atlantique, avait vu débarquer les troupes françaises.

Fès et Meknès

Fès et Meknès, deux villes si proches et en même temps si différentes. Elles partagent une même situation géographique, lovées toutes deux dans cette riche plaine du Saïs, au pied du Rif, face à l’Atlas.

Le maristane, lieu de vie et de soins

Les maristanes, institutions médicales en pays arabo-musulmans à l’époque classique, accueillaient au départ tous les malades, sans distinction entre les affections mentales ou physiques. Un enseignement médical et chirurgical y était souvent dispensé. Par la suite, ils furent utilisés principalement comme asiles d’aliénés.

Fès mérinide et Grenade nasride

Les villes de Fès et de Grenade furent deux centres actifs d’échanges très différents, dans un ensemble spatial et territorial riche de contacts, intensifiés depuis la deuxième moitié du VIe siècle de l’Hégire/XIIIe ap. J.-C. jusqu’à la moitié du siècle suivant.

Fès à l’époque mérinide

Le déclin almohade commence à partir de la défaite de la bataille de las Navas de Tolosa, près de Jaén, en 1212, au cours de laquelle une puissante coalition chrétienne remporte une éclatante victoire sur les armées du calife an-Nāsir.

Fès almohade : une capitale

Malgré ses brutalités, la conquête almohade n’a pas détruit les structures de la société. Les nouveaux maîtres ont préféré négocier les redditions avec les élites citadines et, pragmatiques, ces dernières se sont ralliées pour préserver leurs vies et leurs biens.

Au tout début était : La dynastie idrisside

La dynastie Idrisside est considérée aujourd’hui comme la première dynastie chérifienne, qui inaugure le cycle des dynasties qui ont régné sur le Maroc. L’histoire officielle en a fait la fondatrice de l’État marocain. Pourtant son histoire est loin d’être complètement connue.

La berbérité dans la construction de l’identité fassie

L’une des identités marocaines qui présente aujourd’hui une visibilité dégagée, c’est l’identité dite « fassie », même si certains historiens (comme Roger Le Tourneau), tout en évoquant la spécificité des fassis, s’interrogent sur la valeur même de cette notion : « La notion même de fassi, n’est-elle pas qu’une vue de l’esprit ? » .

Les arts à Fès à l’époque mérinide

Après la défaite almohade à las Navas de Tolosa (15 safar 609 H./17 juillet 1212 ap. J.-C.), l’art musulman au Maroc vit dans des conditions nouvelles. Les Mérinides entrent en scène. La Grande Reconquête, presque achevée, bouleverse l’Occident musulman. La majeure partie de l’Espagne est redevenue chrétienne, et les anciennes métropoles constituent des foyers d’art mudéjar aux formes et aux techniques toutes musulmanes. Ces foyers continuent de recevoir de Grenade jusqu’en 898 H./1492 ap. J.-C., la source qui les alimentait jusqu’alors.

La dynastie alaouite

Depuis le milieu du XVIIe siècle, la dynastie alaouite veille sur les destinées du Maghrib al-Aqsa, du Maroc altier du XVIIe siècle au cours duquel Moulay Isma‘īl tenait tête à Louis XIV et appelait le Roi d’Angleterre à se convertir à l’Islam, du XVIIIe siècle où Sidi Mohammed ben ‘Abdallāh, contractait des traités de commerce avec l’Europe qui lui payait tribut pour que ses corsaires n’attaquassent point leurs navires, du Maroc ombrageux et méfiant qui pensait défendre son indépendance par la ferveur religieuse et la diplomatie, du Maroc qui se tait et reçoit le protectorat comme un coup de poing, du Maroc qui s’ébroue et reprend en main les rênes de son destin, du Maroc qui se couvre de chantiers et bouscule ses vieilles torpeurs pour se lancer dans le XXIe siècle.

Le Temps des Chorfas Sa‘adiens

Au milieu du XVIe siècle, au Maroc, une dynastie arabe chérifienne arrive au pouvoir, après trois dynasties berbères, l’Almoravide, l’Almohade et la Mérinide. La dynastie des Chorfas Sa‘adiens a été l’une des dynasties que les textes anciens ont encensées, glorifiées voire citées en exemple, comme ils l’avaient fait pour la dynastie idrisside.

L’oeuvre des Almoravides à Fès

Sous le gouvernement des Lemto.na, furent d.molis les remparts de la partie haute de l’Oued el-K.bir (bras principal de l’Oued F.s) dans le voisinage de Hawd es-Safardjel (Ouest de la ville), ainsi que le rempart du bas de la ville (Est) à hauteur du quartier.