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l’âme du Maroc

Volume III

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Sommaire

Volume III

Articles

Les oulémas et le pouvoir à Fès

La ville de Fès, héritière d’une tradition séculaire de culture, de richesse et de fierté, ne s’est jamais soumise sans manifester sa résistance, qui varie entre la révolte armée ouverte et l’opposition passive indirecte.

Les madrasas et leur rôle à l’époque mérinide

La madrasa, couramment transcrite médersa, est un établissement public ou privé destiné à l’enseignement, à la prise en charge et à l’hébergement d’étudiants non résidents au lieu où se trouve l’édifice. Le terme dérive du radical arabe d.r.s dont la deuxième forme, darrasa, signifie « enseigner ».

Les arts à Fès à l’époque mérinide

Après la défaite almohade à las Navas de Tolosa (15 safar 609 H./17 juillet 1212 ap. J.-C.), l’art musulman au Maroc vit dans des conditions nouvelles. Les Mérinides entrent en scène. La Grande Reconquête, presque achevée, bouleverse l’Occident musulman. La majeure partie de l’Espagne est redevenue chrétienne, et les anciennes métropoles constituent des foyers d’art mudéjar aux formes et aux techniques toutes musulmanes. Ces foyers continuent de recevoir de Grenade jusqu’en 898 H./1492 ap. J.-C., la source qui les alimentait jusqu’alors.

Les morisques. Tribulations d’un peuple en exil

Le destin de Fès ayant été intimement lié à celui d’al-Andalus, la cité de Moulay Idris a de tout temps accueilli, par vagues successives, des éléments andalous dont le rôle fut dès sa fondation, si fondamental pour son développement. Elle n’a donc pas attendu la promulgation du décret d’expulsion définitive en 1609 pour ouvrir ses portes aux Morisques.

Fès au féminin

Beaucoup a été écrit sur Fès, sa création, son histoire, son statut de capitale, ses hommes, ses us et coutumes… mais peu de place a été consacrée à ses femmes.

La berbérité dans la construction de l’identité fassie

L’une des identités marocaines qui présente aujourd’hui une visibilité dégagée, c’est l’identité dite « fassie », même si certains historiens (comme Roger Le Tourneau), tout en évoquant la spécificité des fassis, s’interrogent sur la valeur même de cette notion : « La notion même de fassi, n’est-elle pas qu’une vue de l’esprit ? » .